Vos suggestions seront retenues au sein des préconisations que nous émettrons à l’adresse des autorités en charge du fonctionnement d’une République exemplaire. Sans retenue, mais avec la conscience que nous méritons souvent le sort qui nous est réservé, votre participation proactive dans une démarche de progrès politique contribuera à l’amélioration de notre prochain avenir. À vous lire, en participation à cette œuvre commune pour laquelle chacun donne le meilleur de lui-même.
L’équipe de République exemplaire
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Nous avons le plaisir de vous présenter ci-dessous cet ouvrage qui vient de paraître. Nous serions heureux de recevoir vos commentaires éventuels sur les idées exprimées dans ce livre, positifs comme réservés, et ouvrir un dialogue pour alimenter notre démarche de progrès…
Remerciements sincères.
Marie Hervé
Communication
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ÇA PIQUE !
Secouons nos neurones…
Par Michel le Net
Éditeur Jean Picollec, 47 rue Auguste Lançon 75013 Paris
Mel : jean.picollec@noos.fr, 264 pages, 18 €.
Victor Hugo terminait ses grands discours politiques par : « … et il n’y aura plus que deux puissances, le peuple et Dieu ! ». C’est à la rencontre du peuple, et de Dieu, que cet étrange trublion littéraire nous convie. Une bretonne d’un grand bon sens, pétrie de culture druidique, s’exprime dans son langage, mi-Céline, mi-Audiard. sur nos propres comportements. « La vérité n’est jamais loi des gens ordinaires », dit-on en Chine. « Le populo sent où est l’intérêt du pays », confirme le Général, après Rousseau.
Sans craindre de nous étonner, parfois de nous déconcerter, l’héroïne de cet ouvrage livre en bloc – et en détails ! – ce qu’elle pense sur ces sujets décoiffants pris au hasard : Calme au lit, pour prévenir le réchauffement climatique ; Hommes bêtes et plantes, tous frères ; Smartphones, iPads… demain on habite en Franceland ou en State of France ? ; Le foot à chances égales ; La femme qui mangeait sa terre ; Fin de vie : l’échec de notre humanité ; Le cumul des inconscients ; Experts en incompétence ; L’âge de la bonne gouvernance : 40 + 80 = 60 ! ; Moi, à la place du Président… ; Président, comment choisir le meilleur ? ; Exemplaire ? Est-ce que nous pouvons espérer un jour un président exemplaire ? ; Quel est votre π ? Je recherche un philosophe ; Ce que j’aimerais entendre ; Et le bon Dieu, dans tout ça ? La quête du Graal… Elle porte un regard sévère sur des interprétations du passé qu’elle juge sévèrement, et qui la conduisent à se prononcer sur La France perdue de nos pères, pérenne sous le Képi (moment d’anthologie peu connu sur les héros du Commando Kiefer lors de la dernière guerre), et Le boomerang des « mots-balles ». Tous chapitres qui peuvent être lus « dans le désordre ».
Bien loin des ouvrages classiques, dans leur style comme dans leur contenu, celui-ci est hors norme sur ces aspects, et pourra déconcerter des lecteurs conformistes. Le professeur Guillemin, prix Nobel, a regretté le manque d’ouverture qui nous menace de sclérose. Voilà un viatique moral qui veut nous guérir de cette incapacité générale à produire autre chose que des mots !
Notre interprète, parfois mal à l’aise pour discourir sur des sujets pointus, s’appuie sur des compétences qui l’entourent : l’Académicien de l’immeuble, le Général, son fils qui fait des études, et bien d’autres… On pourrait imaginer cet essai comme une pièce de théâtre au sien de laquelle interviennent différents acteurs, reconnaissables par leurs expressions singulières.
Et vous-même, où piqueriez-vous ? Quels grains de sel proposeriez-vous pour améliorer notre monde ? Et si, avec Goethe, nous rêvions l’impossible ?
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Michel Le Net étudie le comportement humain tout au long de sa carrière professionnelle, et met en œuvre des actions de persuasion sociale pour prévenir les maladies et accidents de la vie. Haut fonctionnaire, il s’implique dans l’entreprise et la politique, étudie leur façon d’agir et leur communication. Auteur de nombreux ouvrages sur ces sujets, il prend conscience qu’une approche plus directe et plus populaire des préoccupations de nos concitoyens devrait mieux révéler leurs attentes. Porte-parole d’une citoyenne très terrienne, avec humour et un langage souvent cru, le présent ouvrage ouvre des perspectives très inhabituelles sur de nombreux sujets d’actualité.
michel-le.net@wanadoo.fr
michel-le.net@republique-exempaire.eu
(01 46 66 24 65 / 06 72 71 36 49)
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Témoignages
cités par ordre chronologique, dont les références sont consultables.
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1 – « Ce livre n’est pas atypique, il est excellent ! » C. B
2 – « J’ai jubilé en le lisant. La prose est épatante ! » M.-L. C
3 – « Livre agréable à lire, amusant, plein d’humour. Des passages déstabilisants, mais réalistes. C’est tout à fait notre société, avec ses défauts et ses qualités qui nous stressent ou nous amusent. Se lit facilement. À conseiller. » M. P.
4 – « Remarquable. Très précis et destructeur. Justifié et insolent. Ça pique et empêche de dormir… » J. B.
5 – « Un livre qui « claque » ! Bien loin des envolées lyriques de nos « élites ». Un bain de jouvence d’évidences et de bon sens !
Dans un style alerte, l’auteur donne la parole à une femme de grand bon sens qui, avec un parler franc et direct, remet toutes les choses à leur place… On ne tourne pas autour du pot ! Structuré en chapitres courts et enlevés, ce qui facilite sa lecture et sa relecture, l’on retrouve dans ce livre les grandes heures des « Tontons Flingueurs », appliquées à notre vie de tous les jours
À lire, relire et déguster sans modération. » L. T. d’A.
6 – « Esprit pétillant et malicieux de l’auteur. Style entre Céline et Audiard. Bravo ! » D. G.
7 – « Véritable piqure de rappel sur de nombreux sujets. Approche pleine de bons sens. Style prenant, qui évoque les tares et les vicissitudes de notre monde et de ses dirigeants, trop souvent donneurs de leçons… » R. P.
8 – « Le style du livre nous épargne un long cours doctrinal et monotone. La mise en chapitres courts, indépendants les uns des autres, autorise une lecture peut-être désordonnée, mais combien plus profitable : on lit ce qui plait à l’instant, quand on veut, et dans les intervalles on a le temps de réfléchir plus profondément sur chacun des sujets abordés. Enfin, en faisant parler différents intervenants on évite le cours ex-cathedra, pour entrer dans une discussion qui nous serait ouverte. Cela permet aussi, sur un même sujet, d’exposer des thèses différentes ou plus simplement de montrer tous les aspects d’une question.
Je pense que le fond fait l’unanimité, a priori, sur l’inventaire sans doute pas exhaustif, de ce qui aujourd’hui et en France, nous agace, nous stresse ou nous révolte. J’acquiesce sur l’ensemble de l’ouvrage, bien que certains sujets puissent ouvrir au débat (envoyer les dirigeants ou leurs enfants au feu ; demander aux politiques de bien faire alors que l’habitude est contraire ; égaliser las chances au foot…)
L’auteur met en évidence de nombreux faits ou comportements « anormaux » voire révoltants, et esquisse des solutions souvent de simple bon sens. Mais la vraie question est pourquoi ne fait-on rien ? et on s’aperçoit que l’on ne fait rien parce qu’il y a rien à faire, sans doute à cause des atavismes, du conformisme et de la nature humaine. Cet essai, je le ressens comme un roncier seul au milieu d’une immense étendue de blé en herbe. À sa lecture, j’ai, en effet été piqué et, en même temps, il m’a permis de m’apercevoir que les choses ne changeront guère…
J’en remercie l’auteur, même si ce n’était pas tout à fait son intention. » F. D.
9 – « Francine parle, avec son entourage, des sujets de mécontentements de la société dans laquelle nous vivons. Elle le fait avec sincérité et beaucoup de raison et d’intelligence, trop peut-être au point d’apparaitre quelque peu artificielle. Cette présentation des sujets dans toutes les circonstances de la vie passe très bien à travers son langage simple et concret : c’était un pari audacieux de faire traiter par une concierge des problèmes ou situations tels que le choix d’un bon Président de la République… Mais le niveau de réflexion est recadré par les profils des personnages qui l’entourent.
Cette présentation est habile et rend très vivante la lecture des thèmes abordés dans l’ordre que le lecteur a choisi ; elle serait sans doute plus adaptée à une présentation orale, voire théâtrale.
La lecture se trouve, de ce fait, quelque peu alourdie et encombrée de parenthèses et d’apartés dans le texte lui-même. Mais avec des différences parmi les 50 sujets traités, ce qui est inévitable dans cette recherche de « celui qui rêve d’impossible ». Cette réflexion permanente « à bâtons rompus », fait qu’on passe assez bien des « cuillers et fourchettes à la française » à « la recherche d’un philosophe ».
C’est parfois difficile et même déconcertant, mais la réflexion n’est-elle pas le reflet des variations de circonstances et des rêves de l’existence pour tout un chacun ? Les sujets traités balaient toutes les préoccupations de notre société et du monde dans lequel nous vivons.
De façon générale, chaque sujet pousse à la réflexion personnelle, la conclusion restant presque toujours au choix du lecteur ; remarquons qu’elle peut même varier suivant le jour et les circonstances dans lesquelles on en prend connaissance. Cet ouvrage n’est pas un roman. Il pousse à la réflexion personnelle et pour cela le sous-titre-secouons nos neurones-est très adapté. Sans doute il n’ira pas entre toutes les mains : philosophie, éthique et morale sont présentes sur tous les sujets abordés. Certains chapitres sont à mes yeux plus réussis que d’autres (pour moi, « pub pathogène » et « promotion de la langue française »), mais chacun trouvera dans cet ouvrage des intérêts diversifiés et personnels. Il fallait oser pour construire un tel ouvrage. Pour moi, ce livre est une réussite. » A.B.
10 – « Puisse un tel foisonnement de vérités éternelles donner envie de lire et de relire, ce qui a été pensé une fois pour toutes. » R. S.
11 – « J’ai lu l’ouvrage, et je dois dire que je n’ai pas été déçu. L’intérêt tout au long de la lecture croît, la seconde partie – plus politique – est particulièrement savoureuse. La classe qui nous dirige en prend pour son grade en des termes que je n’avais pas encore entendus. Cela dit, je crains que le bon peuple – qui n’a pas le niveau de culture de Mame la Concierge, héroïne de ce livre – ne goûte pas toutes les subtilités qui en font le sel. » M. G.
12 – « Je trouve que c’est très bien réussi. L’auteur invite notre esprit à voyager parmi plusieurs des questionnements importants de notre société. Et ça fonctionne, on se prend au jeu et on continue même à secouer nos neurones, encore après la lecture.
Même si la plupart de tes chapitres nous ouvrent l’esprit, je ne suis pas d’accord avec le II Chapitre 6. L’auteur déclare que les anglicismes de la langue française sont à jeter. Je pense que si on veut un peux plus de paix dans notre monde, cela commence par l’entente. Or si on veut s’entendre, c’est plus sympa de le faire dans la même langue. Langue qui a été choisie : l’anglais (on peut être d’accord ou pas avec ce choix). Du coup, les Français sont de plus en plus nombreux à parler anglais. Ça dérape forcément un peu. Quand on parle d’évolution de la langue, je pense que l’utilisation de mots anglais dans la vie courante s’inscrit parfaitement dans celle-ci. (Les Anglais n’ont-ils pas fait la même chose avec le français un peu plus tôt ? Une question de mode ?). Cela n’est d’ailleurs pas qu’un phénomène français, nombreux sont les pays dans ce cas. Je pense que si aujourd’hui les mots e-mails et tweets ne sont pas traduits, c’est parce qu’ils ont des utilisations internationales, et que si on souhaite secouer nos neurones tous ensemble, on ne va pas commencer à parler chacun de manière différente pour dire la même chose.
De plus, je pense que le fait que la langue internationale soit l’anglais est une bonne chose pour nous. Tout le monde apprend l’anglais et donc la culture anglophone. Elle en devient connue de tout le monde, normale, banale. Elle perd de sa saveur. En revanche la culture française s’en retrouve protégée, elle garde ainsi son charme, son intimité et surtout son unicité. Beaucoup d’entreprises jouent d’ailleurs là-dessus. Si l’on dit que les constructeurs automobiles allemands mettent en avant leur langue dans leurs publicités, c’est parce que l’Allemagne est vue par les autres comme un pays rigoureux et ça fonctionne bien dans ce domaine. La France est vue différemment. Moins rigoureuse, plus coquette. Les parfums les plus vendus dans le monde ne s’appelle-t-il pas : J’adore, La vie est belle, ou encore La petite robe noire ? Je pense donc que tout n’est pas noir ou blanc. Côté français, certaines marques préfèrent mettre en avant notre culture et ses atouts. D’autres préfèrent mettre en avant le côté international et donc utiliser l’anglais. » D. LN.
13 – « Remarquable travail ! Mérite d’être largement diffusé. » M. G.
14 – « Création originale qui traite de tous nos problèmes de société, en les prenant sous un angle différent de celui auquel nous sommes habitués. Ces propos cachent une vaste culture. En un mot, ils constituent une somme sociale et politique de sujets d’une grande priorité.
À la fois sérieux, incisif, ironique, mais toujours « piquant », juste sans excès, nous lui souhaitons tout le succès qu’il mérite ! » Y. F.
15 – « Très intéressant. Bien écrit. Qu’attend l’auteur pour se présenter aux prochaines élections ? » J. C.
16 – « Ce livre va avoir un succès fou ! » G. T.
17 – « Le style de l’écriture est déroutant, et nous devons reconnaître qu’il nous a autant exaspéré qu’intéressé. Mais le fond est plus séduisant, comme la section consacrée au « foutoir de notre gouvernance politique ! »… Précisons que Ça pique ! a été rédigé et publié juste avant les dernières élections, dont le résultat montre la pertinence de ce chapitre. Michel Le Net a étudié le comportement humain tout au long de sa carrière professionnelle, et mis en œuvre des actions de persuasion sociale pour prévenir maladies et accidents de la vie. Le présent ouvrage est la synthèse des connaissances acquises, et leur restitution secoue assurément les neurones ! » P.-M. D.
18 – « Dans le monde qui s’ouvre devant nous depuis déjà quelques décennies, la France aurait grand avantage à pouvoir défendre ses intérêts au niveau international. Dans ce but, la maîtrise du langage maintenant partagé par tous les pays est un outil indispensable : la langue anglaise.
Lors du vote de l’intendance des États-Unis en 1776, on peut regretter que les américains n’aient pas choisi, à une voix près, la langue de ceux qui les ont aidés à conquérir leur liberté. Dans le cas opposé la langue française serait la langue internationale par défaut, et les Anglais se poseraient la question que nous nous posons aujourd’hui. Mais l’histoire en a voulu ainsi. On voudrait « sauter sur notre tabouret encore et encore », en essayent de rejeter l’idée que la langue anglaise est bien celle utilisée par tous les pays, ce serait bien peine perdue. Le pire des choix serait de renier l’évidence. Le pire des choix serait de s’isoler. Mais c’est-à-dire. Est-ce si important ? Une anecdote que les amateurs de rugby connaissent bien. Vous avez beau lancer de grandes attaques, faire preuve d’imagination, être fin stratège, offrir un beau jeu, dominer la rencontre, si vous ne savez pas dire à l’arbitre, qui pour leur grande majorité ne parlent pas Français, les quelques mots qu’il faut au moment opportun avec les nuances d’usage pour ne pas compromettre l’apparence d’intégrité, alors vous perdez une arme stratégique d’influence, vous perdez le match. Il en va ainsi de tout ce qui se qui s’argumente, se communique, se négocie. La diplomatie, l’économie, la défense, notre image, notre influence, nos intérêts. Il est de nombreux exemples où la maîtrise de la langue est plus important que les arguments de vérité objectifs. Il en est de même pour tous les langages universels, comme les mathématiques ou les mesures. On se souviendra de la terrible explosion de la navette spatiale due à quelques ingénieurs qui n’avaient pas appliqué les règles universelles de mesure linéaire. Notre élite politique, militaire, économique et culturelle aurait grand avantage à maîtriser la langue internationale, le véhicule universel de pensée, et non le véhicule de pensée universelle. Un outil, et non une culture.
S’équiper d’un outil de communication international n’est pas synonyme d’abandon de culture. Cela ne va pas nous enlever nos inégalables tour Eiffel ou châteaux de la Loire, nos vins, notre blanquette de veau, notre baguette. Au contraire, continuons à défendre notre langue grâces aux bienfaits de notre Académie, investissons dans notre culture pour qu’elle rayonne dans le monde, supportons tous les acteurs économiques qui témoignent de notre richesse culturelle, tourisme, luxe, gastronomie, cinéma, littérature, histoire, régions. Sur le plan économique et politique, consolidons et défendons sans relâche la communauté francophone. L’exemple « Das Auto » qui semble illustrer la solidité de la culture allemande trouve écho dans toutes les marques françaises à l’image de « J’adore » ou « La Vie Est Belle ». Le génie consistera alors à allier la force de la marque et de la culture française avec des ambassadeurs, commerciaux, négociateurs qui sauront vanter les mérites de nos produits, des USA à la Chine, du Moyen-Orient à la Russie.
À trop vouloir défendre notre culture on prend le risque de tomber dans le dogmatique. Et tout dogmatisme a des conséquences négatives. Par exemple, vouloir que tous les documents des sociétés privées soient traduits en français est une contrainte, cela ne fait pas avancer notre économie. Autre exemple, dans de nombreux pays les films de cinéma ne sont pas traduits, par manque de budget au regard de leur diffusion. Dans ces pays les jeunes apprennent à parler anglais rapidement, ils sont mieux armés pour prospérer dans le monde. Leur amour pour leur culture n’en est pas pour autant altéré. Il revient de s’interroger sur la pertinence d’interdire les anglicismes, de supprimer notre cher accent circonflexe, d’homogénéiser les règles en annulant les exceptions. Mais faut-il aussi supprimer l’apprentissage du grec et du latin ? La question se pose. Notre langue ne doit pas être une matière figée que l’on expose dans un musée, propriété des quelques érudits au coefficient intellectuel supérieur. Notre langue est vivante et doit vivre. Elle gagnerait à être simplifiée pour être accessible par tous, elle gagnera à s’enrichir des éléments de la vie de tous les jours, de l’argot, des néologismes de la rue et des nouvelles techniques, des anglicismes. L’Ubérisation est un exemple frappant de néologisme à connotation américaine qui définit un nouveau concept de manière simple. Quel serait le bénéfice de définir un autre terme ?
Mettons notre énergie à communiquer avec le monde plutôt qu’à conserver des réflexes qui freinent nos communications, y compris avec nos compatriotes. Maîtriser la langue internationale est essentielle pour notre salut. Soulignons l’allocution en anglais de notre président suite à la démission de l’administration américaine de l’accord de Paris. Une inflexion encourageante. » Y. LN.
19 – « Ces réflexions d’une concierge bien conseillée sont pleines de bon sens et d’humour. Drôles à lire et qui font rire. Puissent-elles inspirer nos décideurs, mais les incompétences si souvent soulignées font craindre que les possibilités avancées soient des utopies. Le souhait que je formule à la fin de ce livre, c’est que « l’impossible n’étant pas français », on peut donc rêver de ce possible là, et le réaliser. Merci de l’avoir fait espérer ! » A. T.
20 – « Livre agréable à lire, plein d’humour et qui, grâce à « notre pipelette », fait apparaître nos travers quotidiens. De nombreux sujets pourraient faire l’objet de débats. À lire. Et à relire ! » M. SP.
21 – « Confirmé, ça vous « démange » en le lisant ! C’est bon signe. Vous êtes réceptifs au ton, au style, à toutes ces vérités si bonnes à dire et à tous les débats de société que les lecteurs piocheront au gré de leur culture. » M.-F. Y.
22 – « Tombé par hasard sur ce livre étonnant, j’ai consulté Google pour apprendre un peu plus sur l’auteur. Les quatre lignes mises à la disposition du lecteur sur la 4e de couverture, quoiqu’indicatives, ne sont en aucun cas suffisantes. Pourquoi « chercher plus sur l’auteur » ? Parce qu’il réussit à mettre en place un registre nouveau de communicabilité. Comment ?
La parole aux anonymes.
Par un jeu de dialogues stylisés portant directement sur les enjeux cruciaux de notre contemporanéité. En effet, l’ordre et l’enchaînement de ces dialogues visent à mieux faire valoir cette part de la sensibilité collective du grand monde, dit des anonymes. Un monde qui, nourri d’interrogations sur son propre destin, produites par la longue histoire de son exclusion de l’espace public se heurte à la banalisation croissante, car structurelle, de sa mise à l’écart malgré les fabuleuses avancées des moyens techniques d’agrégation des opinions aujourd’hui.
L’objet de l’ouvrage est justement l’expression de cette tension à l’échelle universelle, par une mise en perspective mettant en scène non pas l’inconsistance, mais la consistance argumentaire de l’opinion des anonymes, en tant qu’univers subjectif des sensations individuelles, en rupture donc avec le monde programmatique des lois invisibles de la finance internationale. Réunissant aux vifs problèmes de l’actualité, des valeurs globalement admises comme humanistes, l’auteur prend le pari d’une option d’autant plus utile, que notre XXIe siècle est marqué par la disparition successive de toutes les pensées, de toutes les croyances qu’aient jamais inspirées l’homme. Le rappel sous-jacent par la voix des anonymes de nos devoirs moraux ou des impératifs éthiques dont ce livre est construit, tend à pallier dans un sens, en tant qu’alternative, ce manque civilisationnel qui caractérise notre modernité.
L’appartenance de l’auteur aux éponymes. Eléments biobibliographiques
Cette démarche semble d’autant plus étonnante de la part de cet auteur, que lui, non seulement est éponyme, on le verra, mais en plus fait partie des « héritiers » selon la définition de Pierre Bourdieu : ses ascendants directs, dans la forte tradition bretonne, ont été pour la plupart engagés dans l’enseignement public.
Deuxième point, son expérience du social est brassée par une longue implication personnelle dans le politique : haut fonctionnaire du corps des Ponts et Chaussées, à la direction des études économiques du ministère des Transports et l’administrateur de son Centre d’information ; directeur de recherche socio-économique à l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées ; appelé par Simone Veil au ministère pour diriger le Comité français d’éducation pour la santé (CFES) c’est lui qui lancera la première campagne nationale contre le tabagisme.
Quelle que soit sa place, Michel Le Net a toujours soutenu cette gamme des valeurs sociétales qui s’expriment par le biais de leurs manifestations pratiques dans le vécu au quotidien : de l’éthique des affaires, par exemple, et de la sécurité routière, au projet d’une politique nationale d’information sur l’énergie nucléaire dans le cadre d’une « communication sociale » circonstanciée, objet indéniable de son expertise.
Troisième point de la non-appartenance de l’auteur aux strates des citoyens anonymes : parmi la quinzaine d’ouvrages de sa plume que l’on trouve dans le Catalogue général de la Bibliothèque Nationale de France, une grande partie paraît aux éditions de la Documentation française, série « Problèmes politiques et sociaux », ce qui laisse entendre l’établissement rigoureux de sa part des faits exposés. Remarquons également l’actualité surprenante des thématiques traitées :
Le Volontariat, aspects sociaux, économiques et politiques en France et dans le monde (128 p.), qui fait suite au Bénévolat et volontariat dans la vie économique, sociale et politique (204 p.) ; puis la Communication publique, pratique des campagnes d’information (185 p.) ainsi que Les lobbies et le pouvoir, (68 p.) ou La Communication sociale (151p.) toujours aux éditions de la Documentation française.
La famille, la carrière, l’œuvre, et voici, en quatrième point, le nombre de ses distinctions : la Légion d’honneur, l’Ordre national du Mérite, la Croix de la Valeur militaire (avec citation) ; l’Ordre des Palmes académiques, la Reconnaissance de la Nation.
Comment expliquer qu’une telle personnalité, un tel acteur de l’espace public, prenne le pari de prêter voix à ceux dont le cheminement s’écarte radicalement de toute représentabilité du fait sociopolitique ? N’y a-t-il pas lieu de penser à la filiation crypto-mnésique des connaissances qui rapprocherait l’auteur de la définition de Keynes, selon lequel l’économie c’est la morale ?
Les points nodaux de l’ouvrage
L’ampleur présente d’une erreur historique
Sans prétention d’enseigner, et loin de tout alarmisme, explicitement contre « les ténors hurlants de l’Apocalypse », Michel Le Net prête l’oreille à ce qui est en débat actuellement autour de ce qui est dit en ce moment présent, sur les aspects cruciaux du fonctionnement de notre planète.
Une planète qui (tous continents compris) réussit mal, lisons-nous, à se désengager d’une vieille direction prise depuis longtemps, et qui s’avère néfaste aujourd’hui, ayant durablement étouffé les exigences préalables mêmes à sa propre survie. Le dérèglement climatique, la pénurie alimentaire, l’épuisement énergétique, l’injuste répartition des ressources, le déplacement forcé des populations, la fiscalisation impersonnelle de la vie au quotidien, l’information unidimensionnelle dépourvue de controverse, l’organisation pyramidale des sociétés, leur cloisonnement hiérarchique, last but not least, le manque de concertation politique entre pays et continents sur l’ensemble de ces réalités, voilà autant de signes avant-coureurs du sombre advenir géologique, climatologique, géopolitique, socio-économique de notre planète.
Mais depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, nous le savons : on ne peut plus concevoir le monde seulement en termes de progrès. Et si progrès il y a, il est strictement scientifique. Le progrès fédéré par une réflexion soumise à une conscience du bien commun est sérieusement anéanti, précise l’auteur, en ajoutant que « le mirage d’un monde meilleur » n’est même plus racontable aux enfants aujourd’hui, quels que soient leur langue, leur culture ou le type d’apprentissage qui leur est destiné.
La médiation de la connaissance empirique
Le fruit des dialogues de ce livre et le rassemblement de la matière qui le définit, se conjuguent dans la mise en valeur d’un sens commun comme système culturel, qui s’apparenterait à la logique de l’ « élément perturbateur » de René Thom : un ensemble d’associations symboliques qui, à condition qu’elles soient intégrables dans le système en vigueur, peuvent s’incorporer en tant que contre-points aux « évidences naturelles » de la culture mondiale en vogue. Non-ethnocentriques, elles aboutiraient au dépassement de contradictions de cette dernière et par conséquent au déblocage de ses fonctions dans une dynamique transfrontalière.
Ainsi recenser par l’art du dialogue les contre-points au ressassement des supposées certitudes véhiculées par le discours régnant, quels que soient le discours, l’époque, ou ses émetteurs, peut en réalité faire fonction de garantie politique, dans le sens premier du terme, et agencer la transformabilité raisonnée du paysage culturel. « Secouer » les stéréotypes suivant le titre de l’ouvrage, et le fragment de Kafka mis en exergue par Michel Le Net au Préambule, pourrait ainsi aboutir à une autorégulation partagée des dispositions individuelles face au « Moyen Âge électronique » qui s’installe progressivement partout dans le monde en tant que trait normatif, sous la forme et avec la force de l’évènement naturel.
Tel est l’acte de narrer de l’auteur : la mise en relief de l’importance pour la sphère décisionnelle du politique, du bon sens, du sens commun. N’est-ce pas ce qui définit dans la tragédie grecque la place universalisante du chœur ? Qui permet de passer des perceptions communes à une retraduction significative des impasses de la situation représentée ? Le chœur qui, loin des protagonistes et de leurs tumultes, mais directement concernés par eux, exprime par le chant le bon sens, le sens commun de la Cité ? Un sens qui va réorienter l’action sur scène, et présager de son dénouement, hélas, irréversiblement tragique.
Serait-ce aussi celui de notre planète ? Des enjeux globaux donc dans cet ouvrage, qui excèdent la fixation aux identifications locales ou nationales. La crise actuelle ne serait-elle pas, selon l’analyse de Grogor Fitzi, la tendance à réduire artificiellement l’horizon de la fonction socioculturelle, en limitant la tâche intégrante de la culture au seul domaine identitaire ?
C’est en prêtant regard à ces conflits inhérents à nos sociétés que l’intervention de Michel le Net, faite à partir et à propos de « la voix du peuple », s’écarte résolument du populisme.» V.P.
23 – « Votre livre est un manuel très réussi du savoir-penser. Et Francine roule bien son public dans la farine. » B. M.
24 – « Livre à lire absolument » P. P.
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