Les partis politiques et le candidat lui-même doivent s’engager dans un devoir de probité.
Face à la complexité des questions qui se posent à nos sociétés, les nations ne peuvent plus se contenter de l’absence de garanties permettant de gérer les affaires publiques. Tous les métiers sont subordonnés à des conditions requises par la profession sollicitée (examen, concours, stage probatoire et sanctions en cas de délinquance). De même que l’on ne confie pas un véhicule à quiconque en l’absence de permis de conduire, de même un contrôle minimal s’avère nécessaire pour s’assurer de la qualité d’un candidat à un mandat public.
L’investiture accordée par un parti politique est une banale marque commerciale qui implique simplement l’allégeance à une formation appelée à dicter à un élu une sorte de mandat impératif, pour prendre les décisions publiques dans l’intérêt du parti. Ce procédé d’investiture assujettit le citoyen. Il doit être libéré du carcan partisan pour qu’il se présente lui-même devant la nation.
Deux corrections sont envisagées.
D’une part tout parti politique, accordant l’investiture à un candidat, devrait se porter fort de son comportement irréprochable.
D’autre part il conviendrait d’exiger de tout candidat une déclaration rendue publique au préalable, et attestant de l’existence d’une profession effectivement exercée, de l’absence de conflit d’intérêts et de l’engagement de ne solliciter ni d’accepter le moindre profit personnel, et de ne pas se comporter en marge des lois et règlements sous peine de démission volontaire.
On se prépare à solliciter un mandat électoral en démontrant l’exemplarité de sa vie. En définitive, il s’agit normalement d’assimiler les élus aux citoyens qu’ils représentent, car la probité, l’honnêteté et la condamnation de toute compromission financière correspondent à la rigueur de tout mandat de confiance et à la Vertu qui doit caractériser une République exemplaire.
Paul Bernard, au nom du Collectif République exemplaire.
Depuis le premier choc pétrolier, je n’accorde plus de confiance aux candidats présentés par un des Etats Majors de la Politique Partisane en capacité de prendre le pouvoir. Depuis, sur les élections nationales en l’absence de candidats plus indépendants, je vote « blanc ».
Je considère, pour qu’un candidat conserve son libre arbitre, il faut qu’il fasse rupture avec toute étiquette partisane. pour le vivre au quotidien je sais que la bataille électorale est à arme inégale. Par contre lorsque le résultat est là, la victoire est d’autant plus grande.
La difficulté que représente une élection sans avoir l’investiture d’un parti, revient en premier de la faute des électeurs. Beaucoup trop d’entre eux préfèrent refaire confiance à des candidats affiliés à un parti malgré qu’ils les aient trompés à maintes élections, plutôt que de faire confiance à un (e) candidat (e) qui présente des idées et un programme novateur.
Alors contractualiser les candidats devant les électeurs ? je dirais pourquoi pas… ! mais à la seule condition que des sanctions soient applicables sur ses garanties personnelles, si le candidat ne respect pas son contrat.
Il est urgent d’en finir avec tous ces menteurs qui une fois réélus continus à tuer notre démocratie.
Tardy Gérard – Maire de Lorette –