Collectif « Préconisations citoyennes »
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République exemplaire, l’Institut de formation-recherche-action contre les violences (Ifrav) et Justice et Démocratie se rassemblent au sein du Collectif « Préconisations citoyennes ».
Les initiatives qui suivent s’inscrivent dans les consultations en cours sur les attentes populaires en matière de représentation élective.
1 – République exemplaire*
1-1 Un Président compétent1
Constat
Le Président représente la nation. Il assume, pour le bien commun, la plus haute fonction de l’État. Il doit être remarqué par des qualités à la hauteur des responsabilités que les citoyens lui confient. Une saine répétition des valeurs premières de nos compatriotes. Un élan reconnu vers une aspiration partagée à faire plus et mieux, ensemble ! En permanence sous les yeux citoyens, il exerce un ascendant sur son auditoire qui se retrouve, ou non en lui. Le mouvement des Gilets jaunes reflète le désarroi de nos compatriotes à cet égard.
On touche là un paradoxe peu (sinon jamais) étudié. L’élection présidentielle semble être le seul exemple où l’on confie les plus importantes décisions à un candidat qui n’a pas été évalué sur ses compétences. Alors qu’il faut de nombreuses années, après des études difficiles, pour nous soigner, construire un pont, enseigner, et, plus encore, devenir astronaute. Un chef d’État qui peut engager une guerre, prendre des décisions bonnes ou mauvaises sur tous les aspects de notre vie, arrive au pouvoir suivant des critères à mille lieues du savoir : 90 % pour le paraître (50 % pour la gestuelle et 40 % pour l’intonation) ; 10 % pour le contenu.
Accepterions-nous d’être soignés par des médecins professionnalisés sur de telles bases ? Et pourtant, nous remettons aux politiques un pouvoir beaucoup oh combien plus vaste !
Avant toutes choses, il faut remettre en cause la procédure de qualification du chef de l’État. Les partis politiques poursuivent leur propre intérêt, avant celui de la nation. Le général de Gaulle avait des idées claires sur le sujet. Il imaginait ouvrir une formation pour de futurs chefs d’État à des personnages hors partis (il aurait volontiers fondé une Société d’encouragement pour le développement de la « race » présidentielle…).
Mettre en œuvre une telle procédure de sélection du Président est la clef de voute de toute gouvernance étatique. Les projets de réformer les institutions ou autres organisations connexes pour espérer une meilleure direction sont illusoires. Tout régime mal dirigé conduit aux désordres, quel que soit son statut !
Solution
Bien évidemment, dès la prise en compte d’un tel sujet, on imagine la nuée des opposants a priori pour lesquels toute idée iconoclaste relève d’esprits dérangés, même si elle peut être porteuse des plus grands bénéfices pour l’humanité. Mais que la sagesse ouvre le chemin !
Ainsi, la conception et la mise en œuvre du projet doivent réunir des experts en affaires politiques. L’entreprise privée, pour laquelle la qualité des personnels est essentielle, est riche de savoir faire en la matière. Les plus grands « chasseurs de tête mondiaux » ont confirmé leur capacité à ouvrir le chemin. À l’international, des exemples sont prometteurs. Ainsi Le Comité des sages de Nelson Mandela, apte à réunir les plus grandes compétences pour intervenir sur les points critiques de la planète. Un tel aréopage valide le passé des postulants.
L’étude commence par identifier les procédures proches du sujet, partout au monde. En retire la substance la plus riche, puis lui apporte sa valeur ajoutée. Les candidats s’engagent à assumer la fonction en respectant des impératifs de base, suivant une charte nourrie de leur propre expérience et de leur capacité à se projeter dans l’avenir, contrôlée et signée. Des élus compétents, non assujettis à des pouvoirs exogènes, (dits « politiques-bio », ou Polibios !) s’annoncent à l’horizon… Le reste suivra.
1-2 Des députés qui remplissent leurs fonctions2
Constat
Royer-Collard, présidant l’Assemblée nationale il y a un siècle, affirmait : « Il faut une chambre élective afin que la société tout entière et les vicissitudes qui s’opèrent en elle retentit sans cesse au sein du gouvernement, et qu’ainsi il soit forcé à la vigilance, à la prudence, à la prévoyance, qu’il fasse un avec la nation et ne vieillisse point avec elle. »
Les parlementaires sont élus pour représenter au plus près nos compatriotes. Le débat actuel signe leur incapacité à ressentir nos besoins.
Solution
Concevoir une procédure de sélection représentative, dans le même esprit que celle appliquée à la sélection présidentielle…
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* Président Michel Le Net – michel-le.net@republique-exemplaire.eu – 01 46 66 24 65
1 – Ce sujet est plus abondamment traité dans notre Ça pique ! Secouons nos neurones… (Éditeur Jean Picollec), chapitres V-2 : « Président, comment choisir le meilleur ? » ; V-7 : « Exemplaire ? Est-ce-que nous pouvons espérer avoir un jour un Président exemplaire ? » ; V-9 : « Quel est votre π ? » ; V-10 : « Se projeter sur trente ans. Pour une charte de la décision »
2 – De même, voir dans l’ouvrage ci-dessus, le chapitre V-8 : « Funeste destin du « tout-venant » politique ».
2 – Justice et Démocratie*
2 – 1 Un Référendum d’initiative citoyenne
Constat
Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la France est la cible d’une nouvelle forme de guerre de conquête. Les armes utilisées bouleversent les fondements de la démocratie et de l’état de droit. Il s’agit d’un pillage et d’une prédation appuyée par la finance, dont très souvent la dimension criminelle est avérée. Les citoyens en ont de plus en plus conscience. Le pouvoir de décider doit revenir aux citoyens, et la France doit retrouver sa souveraineté.
Solution
« Transporter le raisonnement de l’individuel au collectif, de l’homme au peuple »
Chateaubriand (Génie du christianisme)
Promouvoir la démocratie directe, c’est-à-dire le référendum d’initiative citoyenne.
Projet de RIC : Êtes-vous favorable à la création d’un Référendum d’initiative citoyenne ?
2-2 Une justice indépendante
Constat
La seule raison d’être de l’État est d’assurer la sécurité des citoyens et la protection de leurs biens. C’est pourquoi la justice rendue au nom du peuple français ne doit être soumise à aucune influence idéologique, ni subir la moindre menace qui ne soit pas sanctionnée.
Le référendum d’initiative citoyenne doit permettre de garantir l’indépendance et l’impartialité des juges, puisque chaque décision permet d’apprécier la juste qualification des actes et des faits ainsi que la qualité du raisonnement qui conduit au jugement qui est rendu.
La crise actuelle est institutionnelle puisque la revendication principale des citoyens est cette égalité devant la loi, sans laquelle il n’existe pas de démocratie. Situation elle-même aggravée par la disparition de la souveraineté de la France au profit d’intérêts financiers, notamment étrangers, qui sont à l’origine de l’insécurité, du chômage et, par conséquent, d’une perte totale de confiance dans les représentants de la classe politique.
Solution
Tendre vers une justice indépendante dont le statut la met à l’abri de toutes pressions indues, ce qui suppose qu’elle repose sur un pouvoir légitime et responsable, bénéficiant de l’appui de la défense nationale et de tous les services de l’État en charge de la défense des intérêts fondamentaux de la nation.
Projet de RIC : Êtes-vous favorable à une justice indépendante de toutes pressions extérieures ?
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* Président Maître Roland Sanviti – roland.sanviti@orange.fr – 01 45 24 70 07
3 – Institut de formation-recherche-action contre les violences – La citoyenneté contre la violence (Ifrav)*
Un Tribunal pénal international sur la Finance
Constat
Les meurtriers en col blanc doivent être jugés pour leurs crimes comme tout autre criminel. Certains de leurs crimes sont des crimes contre l’humanité. Ceux qui s’amuseront à ce jeu de fausse monnaie et de fausses promesses et, surtout, à la spéculation sur les matières premières vitales sauront ce qui les attend : une condamnation, la confiscation de leurs avoirs et la prison.
Solution
Nous proposons la création d’un Tribunal pénal international sur la Finance (TPIF) ayant compétence universelle pour juger les crimes financiers. Nous proposons que ce Tribunal siège à Genève, État neutre non concerné par la crise financière, mais qui la subit de plein fouet, l’État suisse pouvant être mis en faillite par les produits toxiques vendus à ses banques.
La Suisse peut être le centre du nouveau monde multipolaire, car c’est un pays qui, depuis sa constitution au 15e siècle, a su résister à tous les totalitarismes et qui a su préserver son unité et sa diversité dans la fédération, un modèle pour l’Europe, mais aussi un modèle pour l’organisation mondiale, qui sortirait ainsi de l’orbite anglo-saxonne.
Projet de RIC : Êtes-vous favorable à la création d’un Tribunal international sur la finance ?
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* Président Maître Laurent Hincker – info@hincker-associes.com – (01 43 36 45 02)